• PERMACULTURE ET ECOSYSTEMES COMESTIBLES

     

    La permaculture, à l'écoute des fonctionnements intimes de la nature et des besoins des humains, cherche, d'une certaine manière et notamment à travers la création de forêts comestibles, à recréer des écosystèmes nourriciers et harmonieux pour tous... autrement dit : un paradis sur terre.

    La permaculture aborde une multitude de domaines qui sont, en quelque sorte, les besoins fondamentaux des êtres vivants (humains inclus) et de l’environnement dans lequel ils vivent : l’habitat, l’alimentation, la médecine, la production alimentaire, les rapports sociaux (besoins fondamentaux), la climatologie, la botanique, la phytosociologie (vie des plantes), l’entomologie (vie de insectes), la pédologie (vie des sols), l’esthétique, etc..). Tous ces sujets seront imbriqués les uns dans les autres pour que les conceptions humaines (design) soient les plus équilibrées et résilientes possibles, en cherchant l’équilibre et la rentabilité énergétique maximale à court, moyen et long terme.

    Des maisons bioclimatiques, des forêts de fruitiers et de plantes comestibles, prairies céréalières ou fourragères, verger potager, verger poulailler, biotope humide semi naturel, élevage et aquaculture quasi sauvage, etc.

    Ces systèmes se maintiendront en équilibre dans un effort d’entretien minimum et une rentabilité énergétique maximum par divers principes : synergie, zonage, multifonctionnalité.

    La « synergie » ou émulation, est la base du développement du monde vivant. C’est cette entraide pour la vie qui permet à chaque être vivant d’avoir une place juste dans un environnement qui évolue et se complexifie en permanence. Le phénomène qui incite à la croissance et à la complexification s’appelle Agradation (qui est l’inverse de la dégradation).

    La permaculture est une sorte de mélange entre la science, l’école, le boulot et les vacances, en même temps et tout le temps ! Elle s’applique à tous les domaines de la vie et cela se résume par la question : Comment tirer parti des éléments, pour que la situation s’améliore, s’équilibre, s’enrichisse, se complexifie, s’embellisse sans détruire quoi que se soit, mais plutôt en en tirant parti pour créer quelque chose de nouveau ?

     

    Design par Franck Nathie - Conception d'un lieu en permaculture - Dossier PDF


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  • Résumé

    L’inscription des agriculteurs CIVAM dans l’Agriculture Durable correspond à une réelle dynamique de progrès, à une démarche d’ouverture vers la société civile, vers les défis qui font face à l’agriculture et vers des réponses adaptées aux enjeux des territoires. Les exploitations des territoires de moyenne montagne ne dérogent pas à cette règle : c’est ce que confirme une étude conduite en 2008-2009 par la FNCIVAM et ses groupes en région - FRCIVAM Auvergne, FRCIVAM Limousin, FRCIVAM Rhône-Alpes, B.L.E. Pays Basque (Biharko Lurraren Elkartea), Empreinte Hérault, Semailles Tarn-et-Garonne - dans le cadre d’un projet collectif basé sur le partage d’expériences. La réalisation et l’analyse d’une centaine de diagnostic de durabilité sur des fermes CIVAM du Massif Central a permis de faire un état des lieux de la durabilité de ces système. La publication qui en est issue, en présente les principaux résultats, des pistes de progrès pour les agriculteurs et la durabilité de leurs systèmes et quelques initiatives à travers les territoires de moyenne montagne. Cette publication entend apporter un regard novateur sur les modèles de production à encourager en montrant leur pertinence face aux enjeux de ces territoires.

    Une publication réalisée dans le cadre d’un projet soutenu par la DATAR Massif Central, la région Limousin, le MAAP et le MEEDDM
    2010 – Etude 44 p.

     Dossier PDF à télécharger sur le site

    Découvrez aussi la vidéo des rencontres Agriculture Durable de Moyenne Montagne du 16 septembre 2010


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  • La modernisation de l’agriculture d’après guerre portée au nom de la science et du progrès ne s’est pas imposée sans résistances. L’élevage ovin, jusque là épargné commence à ressentir les premiers soubresauts d’une volonté d’industrialisation.
    Depuis peu une nouvelle obligation oblige les éleveurs ovins à puçer électroniquement leurs bêtes. Ils doivent désormais mettre une puce RFID, véritable petit mouchard électronique, pour identifier leurs animaux à la place de l’habituel boucle d’oreille ou du tatouage. Derrière la puce RFID, ses ordinateurs et ses machines il y a tout un monde qui se meurt, celui de la paysannerie.
    Dans le monde machine, l’animal n’est plus qu’une usine à viande et l’éleveur un simple exécutant au service de l’industrie. Pourtant certains d’entre eux s’opposent à tout cela …

    Le film est aussi téléchargeable sur le site Mouton le film


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